(photo empruntée pour la bonne cause et sans mauvaises intentions)
François Cavanna me rappelle que les mots ne veillissent pas. Il y a deux jours, il bouclait sa 88 e année. Je le retrouve dans ce dernier ouvrage avec toute sa verve, ses coups de gueule et sa grande tendresse : j’ai toujours aimé particulièrement cette dernière chez lui. En exergue on peut lire :« Les médecins neurologues donnent plaisamment le nom de « lune de miel » à une période pendant laquelle les symptômes de la maladie de Parkinson s’atténuent au point de laisser croire à une guérison, avant de reprendre avec une implacable violence ». L’ homme qui se bat contre la maladie pour pouvoir tracer ses mots sur une page, se souvient et nous raconte. Il m’a donné à lire, un jour : « Les ritals », « Les rouskofs » et « Maria », ça ne s’oublie pas. Mes bons souvenirs de lecture me reviennent avec le petit dernier de ce monsieur, assiduité et plaisir intacts à le retrouver aujourd’hui.